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Une Feuille de route nationale pour notre filière de l’ingénierie et du génie écologiques jusqu’en 2030 !

Une Feuille de route nationale pour notre filière de l’ingénierie et du génie écologiques jusqu’en 2030 !


Une stratégie nationale pour la biodiversité

La nouvelle feuille de route pour l’ingénierie et le génie écologiques, horizon 2030 a été lancée officiellement le 24 juin dernier (Lire le communiqué de presse « Agnès Pannier-Runacher annonce le lancement de la feuille de route « Ingénierie et génie écologiques – Horizon 2030 » »)

 

Celle-ci marque une étape majeure pour notre filière.

Son objectif ? Rendre l’écologie opérationnelle à travers des projets concrets portés par les collectivités, les aménageurs, les industriels ou les gestionnaires d’espaces naturels.

Une double ambition : Généraliser l’usage de l’ingénierie et du génie écologiques dans tous les projets d’aménagement. Homogénéiser la qualité de l’accompagnement des projets sur tout le territoire.

 

Cette feuille de route s’organise en 6 axes et s’articule autour de 15 actions structurantes et 40 actions complémentaires, toutes destinées à la maîtrise d’ouvrage, aux entreprises, aux acteurs de la recherche et à la formation.

 

Télécharger Feuille de route ingénierie et génie écologique 

 

Implication forte et essentielle de l’A-IGEco et ses réseaux membres

L’équipe opérationnelle de l’A-IGEco et les nombreux bénévoles des réseaux ont travaillé intensément en 2024 et début 2025 afin de produire 26 fiches actions pilotées ou co-pilotées par notre fédération (sur les 55 présentes dans la feuille de route).

 

Actions où l’A-IGEco (équipe opérationnelle et/ou réseaux membres) est pilote :

  • Réalisation d’une « mallette d’aide à la commande publique » spécifique à l’ingénierie et au génie écologiques
  • Prix national du génie écologique : proposer une animation stratégique des lauréats
  • Aider les acheteurs à trouver un prestataire et développer le sourcing par le biais de l’Annuaire national des entreprises de l’ingénierie et du génie écologiques
  • Proposer un plaidoyer en faveur de la viabilité économique du génie écologique et des solutions fondées sur la nature
  • Pour une structuration de la filière : vers un contrat stratégique de filière et la création d’un code de la nomenclature d’activités française (NAF)
  • Prospective : réaliser une gestion prévisionnelle des emplois et des compétences sur la filière
  • Adapter les assurances et les garanties aux enjeux, aux études et travaux reposant sur le vivant et/ou l’utilisant
  • Intégrer les connaissances techniques et scientifiques dans la commande publique : mettre à jour les prescriptions des cahiers des charges en fonction des avancées techniques et scientifiques
  • Lancer une étude sur les types de marchés existants où le génie écologique serait mobilisable
  • Organiser et développer les filières locales, les matériaux et le matériel en prenant en compte les spécificités ultramarines
  • Favoriser le recours au géofilet en fibres naturelles
  • Promouvoir les métiers et les formations de l’ingénierie et du génie écologiques, et s’assurer de leurs qualités
  • Formation initiale bien dimensionnées et certifiantes
  • Création de nouvelles filières de formation aux métiers de la biodiversité
  • Développer des parcours de validation des acquis de l’expérience
  • Développer des démonstrateurs, des programmes de recherche-action : participer aux PEPR, aux sites démonstrateurs de l’OFB, renforcer les liens avec les zones ateliers
  • Création d’un fonds commun d’investissement/fondation de coopération scientifique
  • Développer l’innovation, le transfert technologique, l’accompagnement technique pour l’innovation et la valorisation nationale et internationale dans le domaine de l’ingénierie écologique
  • Renforcer la visibilité du génie écologique lors d’événements nationaux : collectivités et entreprises
  • Faire connaître les métiers de l’ingénierie et du génie écologiques aux étudiants
  • Créer un comité technique national
  • Assurer une meilleure complémentarité et une plus grande lisibilité entre les acteurs d’envergure nationale

 

Nous avons donc 5 ans pour mettre en place toutes ces actions (dont certaines ont déjà démarré) !

Nous ne manquerons pas de vous tenir informé.

 

En savoir plus sur cette feuille de route sur le site du Ministère.

 

Quelques rappels

La feuille de route s’inscrit dans une politique publique ambitieuse au service de la biodiversité. Elle propose des mesures concrètes pour :

  • Soutenir l’innovation et l’investissement,
  • Intégrer pleinement l’ingénierie et le génie écologiques dans la transition écologique et climatique.

 

Elle s’appuie sur un cadre stratégique solide :

  • Stratégie nationale biodiversité (SNB) adoptée le 27/11/23.
  • Stratégie nationale aires protégées (SNAP)
  • Plan eau (mesure 32)
  • Plan national d’adaptation au changement climatique (PNACC3)
  • Stratégie contre l’artificialisation des sols
  • Stratégie de gestion intégrée du trait de côte
  • Plan Nature en ville

Ces outils sont renforcés par le nouveau Règlement européen sur la restauration de la nature.

 

Trois acteurs sont dans la gouvernance de ce document :

  1. le ministère de la transition écologique, notamment la Direction de l’eau et de la biodiversité (DEB),
  2. l’Office français de la biodiversité (OFB)
  3. et l’A-IGÉCO.

Plusieurs ateliers et réunions de construction ont eu lieu :

06 60 97 42 35 12 Rue de l'Industrie 92400 Courbevoie