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Changement de présidence à l’A-IGÉco

Changement de présidence à l’A-IGÉco


A l’occasion de notre assemblée générale qui s’est déroulée les 17 et 18 juin dernier, les membres de l’association ont élu le nouveau bureau de l’A-IGÉco :

  • Président : Sylvain Moulherat
  • Vice-président : Michel Lafforgue
  • Trésorier : Sid Kermadi
  • Secrétaire : Matthieu Le Meur

Les mots du Président sortant, Sébastien Gallet :

« C’est avec émotion que je quitte mes fonctions de Président de l’A-IGÉco au termes de 5 années de mandat.
Ces années ont été riches en rencontres, en échanges et en actions. Elles ont, je l’espère, contribuer à renforcer notre capacité collective à mobiliser et faire connaitre les acteurs de l’ingénierie écologique et leurs compétences dans leur diversité.

Merci à ceux qui m’ont accompagné au cours de ces deux mandats. Merci bien sûr à toute l’équipe de l’A-IGÉco pour le travail réalisé au quotidien ! Merci également à tous les partenaires et particulièrement au Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires (MTECT) pour son soutien et nos échanges !
Je reste bien sûr impliqué en tant que représentant de REVER (Réseau d’Echanges et de Valorisation en Ecologie de la Restauration) au sein de la fédération.

Je félicite chaleureusement Sylvain Moulherat qui prend la suite et lui souhaite bon courage ! Il y a encore beaucoup de travail à faire et quelle que soit l’issue de la période compliquée que nous traversons je sais qu’il sera mobiliser les troupes et renforcer encore nos moyens d’actions !
Même si l’avenir est incertain, je me réjouis que ce passage de flambeau se fasse le jour de l’adoption définitive du Règlement Européen sur la Restauration de la nature dont la mise en œuvre nécessitera une forte mobilisation des acteurs de l’Ingénierie écologique et particulièrement ceux de la restauration écologique !

Restons mobilisés et unis pour travailler ensemble pour la Biodiversité ! »

Les mots du nouveau Président, Sylvain Moulherat :

« La priorité de mon mandat sera d’abord de structurer la filière nationale française de l’ingénierie et du génie écologiques. Elle n’est pas encore suffisamment perçue comme un ensemble complet de métiers et d’acteurs, qui inclut aussi bien les professionnels en charge des travaux sur le terrain que le monde de la recherche scientifique, les bureaux d’études, les gestionnaires d’espaces naturels, les agents publics travaillant sur ces sujets dans les collectivités locales, etc.

Cette structuration globale est nécessaire car l’ingénierie écologique est de plus en plus sollicitée, en particulier pour la réalisation des études et des travaux. Notre secteur double son chiffre d’affaires chaque année et, bien que la filière soit porteuse de sens et attractive, cela entraîne à la fois des tensions sur le recrutement de nos collaborateurs et des difficultés à conserver un haut niveau de qualité dans nos réalisations. Nous avons donc un grand chantier à mener sur la labellisation des formations et la certification des prestataires.

Notre filière est aussi mobilisée pour répondre à des enjeux de plus en plus globaux, notamment en matière de finance durable ou de responsabilité sociale et environnementale des entreprises. Sur ces sujets, les pouvoirs publics nationaux et internationaux attendent par exemple que nous soyons capables de fournir des outils pour évaluer les actions à mettre en œuvre en faveur de la biodiversité ou pour suivre leur efficacité dans le temps.

Je parle volontairement de l’international, car c’est à cet échelon que de nombreuses choses se jouent, en particulier dans le domaine réglementaire. En rendant la filière française de l’ingénierie écologique à la fois mieux intégrée, mieux connue et mieux identifiée à l’échelon national, mon souhait est qu’elle puisse à terme devenir une référence, un pôle d’excellence à l’international. »


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